Pourquoi ces destinations ?
Capri
Pourquoi Capri ?
Parce que c’est une « petite île » italienne remplie d’histoires, de couleurs, senteurs… Parce qu’elle n’est pas trop loin des côtes mais elle reste une île en pleine Méditerranée avec des teintes de bleues propre à elle, surprenantes, changeantes, plus ou moins fraiches et salées et parce que c’est là qu’est née l’idée de BOĒM.
CAPRI fût la première destination dont j’ai souhaité créer le parfum. Il n’y aucune raison, mon instinct me disait de suivre cette passion & engouement que j’éprouvais pour cette « petite île » alors que ça faisait déjà quelques années que j’avais effectué mon premier voyage, mais le souvenir de cette île était toujours autant effervescent.
Le voyage à Capri répondait à mon idée principale de BOĒM qui se transformera par la suite en BOĒM & SEA, mon fil conducteur était la Méditerranée, le bleu, l’essence même de l’été, de la vie dans le bassin méditerranéen, l’idée de cette « Dolce Vita » propre à tous.
Pour matérialiser Capri j’ai replongé dans ce voyage, où je me rendis en en ferry de Sorrento pour ma destination finale. Une fois un pied posait sur ce « rocher », je fus enivrée par le tumulte italien et ce mélange d’odeurs MER & CITRON. CITRON, CITRON & CITRON en sorbet, en granité, en limoncello, en gâteau, frais … tu as toutes les déclinaisons possible et surtout les tailles, du type ballon de rugby… et surtout les arbres « classiques » c’est surfait à CAPRI, CITRONIER uniquement tu trouveras.
L’île est vertigineuse avec ses falaises abruptes aux hôtels hauts perchés dans le vide, Capri est comparable à des montagnes russes quand tu prends une taxi la devise officielle des chauffeurs est « ÇA PASSE » alors que tu te trouves face à un bus sur une route plus qu’étroite avec un vide infini sur ta droite (la falaise abrupte j’entends). Cette expérience reste épique et mémorable.
Il faudra redescendre au niveau zéro pour profiter de la fraicheur de l’eau et sauter en pleine mer au pied des falaises qui abritent la villa MALPARTE ou à la plage emblématique LA FONTELINA, l’eau parait si intense et peu accueillante par ce bleu infiniment foncé et limpide à la fois, il a beau être limpide il ne nous empêche pas de nous faire rapidement un film nous n’allons pas nous mentir. Mais une fois dans cette eau fraîche et salée la magie opère et ce moment est unique.
La visite du vieux Capri est atypique tantôt archibondée et tantôt pas un chat ou juste juste un chat… Les rues peuvent être très étroites et débouchées sur des lieux improbables.
Capri a été l’étude olfactive la plus détaillée, je pense qu’avec les années et l’expérience ma vision de Capri a changé évolué, ce lieu ne laisse pas indifférent par son vécu, sa géographie, par les gens qui la font vivre. La chanson de Hervé Villard à faux «Capri ce n’est pas fini ».
Saint-tropez
Pourquoi le village de Saint-Tropez, j’aime le considérer ainsi. Car mon premier souvenir c’est ça, un village de pécheurs où les « Stars » viennent faire la fête et profiter du soleil sur les plages de Pampelonne. Mais ça c’est ma vision à l’âge de 4ans, pour moi Saint-Tropez rime avec souvenirs d’été et courte escapade où l’on mettait plus de temps à si rendre que de temps passer sur place.
A mes yeux c’est petite évasion, un second cocon surtout durant les mi-saison. Lorsque tout le tumulte a pris le large.
Ce parfum est comme un « grenier », il est le souvenir de plusieurs périodes de ma vie. D’aujourd’hui à mon enfance tenant les mains de mes parents dans les rues ombrages du village, l’odeur de la protection solaire la fameuse « Ambre Solaire ». Les petites plages aux pieds des maisons de pêcheurs où du bois flotté est ramené par la mer durant l’hiver.
J’ai envie de garder cette image authentique de Saint-Tropez, que je vois comme un lieu qui est coupé du temps, qui regorge de jardins secrets et d’eau turquoise, de couchers de soleil qui offrent à la ville des couleurs ocres et qui réveillent une chaleur réconfortante ainsi que vivifiante.
Santorin
Santorin tout simplement parce que ce fut ma première destination en Grèce. Le départ s’est fait très tôt. J’ai une idée préconçue concernant la chaleur, les moulins à vent, les constructions blanches mais Santorin ne se limite pas du tout à ça.
Durant tout le voyage l’avion survole cette immensité de bleu qu’est la mer Egée et ses îles qui paraissent plus arides les unes que les autres.
Une fois sur place le soleil brûlant et le vent chaud accueillent les nouveaux arrivant, le ciel est d’un bleu parfait, la terre est aride, limite lunaire par endroits. Une seule route dessert l’île. L’hôtel est haut perché, il surplombe le cratère de l’archipel.
Au cours du séjour, une sensation de liberté envahie et des dizaines d’émotions surgissent face à tout ce que l’île offre.
Les embruns marins sont omniprésents, la chaleur du vent sur la peau, le sel dans les cheveux, la peau qui se mélange au produit solaire. Les villages de pêcheurs se multiplient ainsi que l’image des poulpes écartelés tel une présentation du meilleur produit local.
Les couchés de soleil de Oia sont hypnotisant comme les différentes nuances de bleu… allant d’un bleu limpide à un bleu d’une profondeur infinie.
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